Phénomène biologique qui touche les hommes et les femmes, la chute de cheveux est souvent mal vécue. Qu’il s’agisse d’alopécies, de calvities ou de perte causée par une maladie, la science s’est penchée sur ce sujet afin d’améliorer la qualité de vie des patients.
C’est d’ailleurs pour cette raison que de plus en plus de patients optent pour un implant de cheveux, surtout en Turquie. Il s’agit d’une intervention microchirurgicale qui permet de retrouver des cheveux naturels abondants dans la zone qui était dégarnie.
Pourquoi les greffes de cheveux se font en Turquie ?
Comment bien choisir sa clinique en Turquie ?
Quel est le coût d’une greffe de cheveux en Turquie ?
Quel est l’âge recommandé pour une greffe de cheveux ?
Quels sont les risques d’une greffe de cheveux ?
Quand ne pas faire de greffe de cheveux ?
Est-ce que les greffes de cheveux poussent ?
Quelle est la meilleure technique pour une greffe ?
Quelle est la différence entre FUE et DHI ?
Quelle est la durée de vie d’une greffe de cheveux ?
Pourquoi les greffes de cheveux se font en Turquie ?
A la fois tendance touristique, esthétique et médicale, la Turquie devient la destination la plus convoitée au monde dans le domaine de la chirurgie esthétique et notamment pour la greffe de cheveux. Le pays compte plus de 300 établissements spécialisés dans cette procédure, à savoir les implants capillaires. La Turquie compte en effet les chirurgiens les plus expérimentés à l’échelle internationale. Ces derniers emploient les technologies et équipements les plus récents à des prix beaucoup plus bas que la moyenne retrouvée dans le reste du monde.
Effectuer une greffe de cheveux en Turquie revient à 80% moins cher que dans le reste de l’Europe. Ainsi, si la Turquie excelle dans le domaine des greffes de cheveux et continue à attirer des millions de personnes des quatre coins du monde. Ce succès revient aux raisons suivantes : l’évolution des techniques thérapeutiques et scientifiques, la bienveillance du corps médical et son expertise, mais également les tarifs très compétitifs.
La Turquie mise ainsi sur la chirurgie esthétique dans sa stratégie économique et y accorde une attention particulière pour le développement du pays.
Comment bien choisir sa clinique en Turquie ?
Pour bien lutter contre la perte de cheveux, l’alopécie ou encore la calvitie, la meilleure solution reste la greffe de cheveux. Ce moyen médical permet de restaurer le cuir chevelu et lui redonner vie pour un résultat optimal.
Nombreux sont les établissements qui offrent ce type de soin en Turquie. Certains spécialistes offrent même leurs services en ligne. Par ailleurs, toutes les cliniques ne sont pas fiables. Il faut s’assurer de l’adresse choisie avant de s’engager à subir la procédure. Le praticien choisi doit avoir de l’expérience dans la greffe de cheveux.
Quant au choix de l’établissement, il doit respecter les règles suivantes :
- La clinique ou le cabinet choisi doit être légal.
- Le chirurgien doit avoir la compétence et l’expérience requise dans le domaine.
- Le matériel et les équipements nécessaires à la greffe de cheveux doivent être disponibles et fonctionnels dans la clinique en question.
- Le médecin doit maîtriser toutes les techniques de la procédure de la greffe de cheveux.
- Il doit aussi assurer le suivi post-opératoire en plus d’un suivi à longue durée.
Une fois tous ces critères validés, pensez à considérer la capacité d’accueil de l’établissement de santé de votre choix durant la période que vous allez choisir pour votre greffe de cheveux en Turquie.
Certaines cliniques n’organisent pas le séjour touristique en entier : déplacement, accueil à l’aéroport, hébergement à l’hôtel, présence d’un interprète. Tous ces détails entrent dans le forfait proposé par la clinique. En tant que patient assurez-vous du montant total à payer et des options dont vous allez bénéficier.
Quel est le coût d’une greffe de cheveux en Turquie ?
Le coût d’une greffe de cheveux en Turquie varie d’un établissement de santé à un autre. Il dépend également de la technique utilisée pour l’implant capillaire, c’est-à-dire, DHI, FUE ou FUT.
Ainsi, pour une pose de greffons dont le nombre varie entre 3000 à 5000, le prix moyen est de 2000 euros et ce indépendamment de la méthode choisie.
Ainsi, pour une chevelure plus dense et abondante, il faudra commencer par trouver un bon chirurgien en Turquie qui a de l’expérience et une réputation qui le précède.
Le prix à payer pour une greffe de cheveux dépend de la zone à couvrir, de la densité visée, du type de cheveu mais aussi de la quantité de cheveux qui existent au préalable mais aussi de plusieurs autres facteurs propres à chaque patient.
Aux Etats Unis d’Amérique par exemple, les frais varient entre 5800 $ et 11 500 $. Différentes méthodes peuvent être employées et elles donnent toutes des résultats différents.
On parle ainsi de la méthode de greffe capillaire à unité multiple™ (MUHG™) exclusive au Groupe Médical PAI. Elle se résume à implanter le plus grand nombre de greffons au cours d’une unique intervention.
Avant de valider votre choix, assurez-vous d’avoir pris en considération toutes les données nécessaires à l’analyse des coûts. Il est toujours avantageux d’investir 20 % à 30 % dans une clinique de renommée pour obtenir une plus grande quantité de cheveux.
Cela vaut mieux que de viser le moindre coût pour un résultat non optimal. Vous réduisez ainsi le nombre d’interventions et vous limitez le besoin à une seule et unique intervention.
Quel est l’âge recommandé pour une greffe de cheveux ?
Afin que la greffe de cheveux soit une réussite, le facteur âge est très important. Dans le cas des femmes, l’âge idéal est situé entre 18 et 80 ans. En effet, les femmes sont plus sujettes à l’alopécie pendant leur jeune âge et ce plus que les hommes. Ceci est valable pour les calvities des zones du front et du vertex.
Dans le cas des hommes, l’âge adéquat est situé entre 30 et 40 ans. Avant l’âge de 30 ans, les hommes peuvent subir des chutes de cheveux qui soient occasionnelles mais non durables. C’est après 30 ans que la calvitie devient plus durable.
Par ailleurs, scientifiquement parlant, les microgreffes de cheveux peuvent tout à fait être effectuées avant 18 ans ou encore après l’âge de 80 ans. A noter que les pertes de cheveux peuvent être occasionnées par le stress et ce à n’importe quel âge chez l’homme aussi bien que chez la femme.
Quels sont les risques d’une greffe de cheveux ?
La Turquie jouit d’une réputation mondiale dans le domaine de la greffe des cheveux. En effet, l’expertise des chirurgiens turques fait que des milliers de personnes se rendent en Turquie chaque année pour bénéficier de leurs compétences.
Toutefois, il y a certains risques qui peuvent être graves sur la santé du patient et auxquels il faut accorder une grande attention.
Pendant la procédure elle-même de la greffe de cheveux, le patient peut être sujet à des infections, des saignements du cuir chevelu ou encore un endommagement grave des cheveux. Ceci est surtout valable pour les greffes réalisées en low-cost. C’est pour cette raison qu’il faut bien choisir sa clinique et s’assurer de sa réputation avant de passer à l’opération.
D’un autre côté, si la greffe de cheveux n’est pas réalisée dans les règles de l’art, des effets secondaires peuvent apparaître à cause de l’anesthésie ce qui pourrait engendrer une cicatrice ou donner un aspect inattendu et non naturel des cheveux, surtout si ces derniers sont de mauvaise qualité.
La greffe de cheveux est une chirurgie mineure qui ne nécessite pas d’anesthésie générale. Le médecin procède à une anesthésie locale. Cette dernière favorise une meilleure récupération et minimise de façon considérable les risques et complications mais aussi les coûts relatifs à l’intervention.
Comme pour les cheveux naturels, les cheveux greffés poussent et tombent. La seule différence est que les cheveux greffés proviennent de la couronne, c’est-à-dire des cheveux localisés sur l’arrière et les côtés de la tête. Cette zone contient des cheveux résistants qui s’affaiblissent peu voire pas du tout avec le temps. Ils sont ainsi résistants aux hormones androgènes qui causent justement la perte de cheveux.
Ainsi, ces greffons prélevés depuis la couronne et répartis sur les zones dégarnies préservent leur qualité génétique. Pour prendre de plus amples soins de ses cheveux après une greffe, une attention particulière est accordée aux cheveux naturels plus que ceux greffés car il faut les protéger contre la chute.
Pour cette raison, les professionnels de santé préparent une stratégie d’entretien à long terme. C’est ainsi une manière de protéger votre investissement dans la procédure de greffe de cheveux.
Quand ne pas faire de greffe de cheveux ?
Pour effectuer une greffe de cheveux et pour que cette dernière soit une réussite, il est essentiel de ne pas subir l’opération trop tôt. Ceci est valable surtout pour les hommes. Lorsque la perte de densité est débutante, c’est-à-dire au stade I et II, l’évolution sera différente de celle attendue et aboutira à une aggravation progressive de la chute de cheveux.
Médicalement parlant, lorsque la transplantation capillaire est réalisée de manière précoce, les cheveux naturels qui existent déjà sur la zone greffée vont subir un cycle de croissance accéléré et ceci d’une manière permanente. Ainsi le patient subira une diminution de densité de ses cheveux.
Une deuxième greffe doit ainsi être réalisée quelques années plus tard parce que la première a été faite d’une façon précoce. En résumé, il faut conserver le capital de greffons sur la zone donneuse quand on choisit de subir une greffe de cheveux avant l’âge de 30 ans.
D’un autre côté, quand le patient est avancé dans l’âge, la greffe de cheveux peut ne pas être adéquate. On parle surtout du cas des maladies cardio-vasculaires qui nécessitent un traitement par des anticoagulants. Ces derniers pourraient contre-indiquer la transplantation capillaire.
Ajoutons à cela la vascularisation du cuir chevelu qui diminue en qualité avec l’âge. Ainsi pour la greffe de cheveux réalisée après l’âge de 70 ans, le patient doit aussi présenter ses antécédents médicaux à son chirurgien afin d’éviter tout risque de non réussite de la transplantation capillaire.
Est-ce que les greffes de cheveux poussent ?
Une fois la greffe de cheveux réalisée, il faudra attendre environ 10 jours pour que les greffons poussent. Toutefois, les premiers cheveux tombent car le bulbe entame sa phase télogène. Il s’agit de la phase de repos des cheveux. Ainsi, il va falloir attendre entre trois et six mois pour que la nouvelle repousse soit observée.
Les patients qui se font greffer des cheveux sont souvent inquiets durant cette période puisqu’ils pensent que cette chute de cheveux greffés est un mauvais signe, voire même un échec de la greffe.
Toutefois, d’un point de vue médical, la chute des cheveux est tout à fait normale. Elle fait même partie de tout le processus de la greffe de cheveux. Il faut donc garder en tête que ce processus nécessite du temps. Par conséquent, il faut se munir de patience.
Ce qui se passe concrètement c’est que les bulbes entrent en phase anagène trois mois après la mise en place des greffons. Ceci veut dire que les cheveux repoussent petit à petit. C’est seulement à partir de ce moment-là que les cheveux greffés suivent le cycle de vie normal des cheveux et se comportent donc comme les cheveux naturels.
Et puisque ce sont des cheveux « neufs », récemment placés, ils seront tous fins et fragiles au départ. Après cela, ils commenceront à devenir plus épais pour se fondre dans le reste de la chevelure. A partir de six mois post-greffe, tous les cheveux auront la même forme et il sera donc impossible de dire que le patient en question a subi une greffe capillaire.
Gardez donc en tête que le processus de repousse des greffons est un phénomène plutôt long et qui prend du temps. La repousse définitive des cheveux greffés aura lieu après un an.
Quelle est la meilleure technique pour une greffe de cheveux ?
Retrouver une chevelure dense de rêve est l’objectif premier des patients qui choisissent de se faire une greffe de cheveux. Les technologies employées pour les implants capillaires continuent de se développer. La meilleure technique recommandée aujourd’hui et qui a fait ses preuves à l’échelle internationale est le stylo d’implantation Choi. Cette procédure a été développée par l’Université nationale de Kyungpook en Corée. Le praticien relève les follicules pileux sont prélevés de la zone donneuse puis les transfère avec succès vers les zones présentant des calvities.
Afin que le résultat de la greffe de cheveux soit optimal mais surtout naturel, le médecin ne doit pas laisser voir de cicatrices évidentes sur le cuir chevelu. Tout se joue sur la ligne frontale des cheveux qui doit être naturelle et non exagérée. Suite à une greffe capillaire réussie, la densité des cheveux va augmenter progressivement en épaississant du front vers le haut. Les cheveux greffés doivent donc être répartis de manière uniforme dans la zone de calvitie. Le but reste d’avoir des résultats de greffe de cheveux naturels et peu visibles.
L’avantage de la greffe de cheveux avec le stylo Choi, jusqu’à présent considérée comme la meilleure méthode de greffe, est que les cheveux ne sont pas rasés dans la zone d’implantation. Avec les autres techniques classiques appliquées, les cheveux devaient être complètement rasés avant de procéder à l’implantation capillaire.
Nombreuses sont les personnes qui refusent de recourir à la greffe de cheveux vu qu’elles doivent recourir au rasage du crâne au préalable. Certains patients vont jusqu’à développer des symptômes d’état anxieux à cause de la mauvaise apparence donnée par les cheveux trop courts. Désormais, les opérations de greffe de cheveux donnent un aspect plus naturel, grâce à la technique de greffe de cheveux utilisant le stylo Choi.
Quelle est la différence entre FUE et DHI ?
Afin de remédier à la perte de cheveux, les cliniques spécialisées proposent aujourd’hui aux patients plusieurs procédés de greffe capillaire. On parle des techniques médicales appelées FUT, DHI ou FUE qui permettent la repousse des cheveux grâce notamment à un processus de réimplantation de greffons sur les parties dégarnies du crâne, c’est-à-dire les parties souffrant de calvitie. Ce qui fait réellement la différence entre ces différents procédés est la méthode d’extraction et d’insertion du cheveu.
La première technique dite FUT, signifie : transplantation d’unités folliculaires, ou en anglais (Follicular Unit Transplantation). La technique consiste à prélever une bande horizontale de cheveux de la nuque du patient et de l’implanter par la suite sur les zones chauves du cuir chevelu. Ce processus bien qu’efficace peut amener à la création d’une cicatrice à l’arrière du crâne.
La technique DHI (ou Direct Hair Implantation en anglais) se fait avec un stylet d’implantation. Le chirurgien procède à des ponctions méticuleuses, puis il répartit les greffons prélevés depuis la partie donneuse sur la partie dégarnie du crâne sans procéder à l’incision de l’épiderme. Lorsque le praticien extrait le nombre requis de follicules pileux, il les distribue sur les régions receveuses en utilisant un injecteur de cheveux. Un processus très précis, qui prend en compte l’orientation de la pousse et la profondeur du cheveu.
Par ailleurs, il existe une autre méthode entre le FUE et la DHI. Il s’agit de la DHI Sapphire. Cette technique de greffe est parmi les plus célèbres et efficaces. Les cheveux sont d’abord prélevés un par un sur la zone donneuse à l’aide d’une petite incision effectuée moyennant une lame de saphir. Par la suite, les follicules sont implantés par un stylo, comme pour la technique de la DHI, afin de réaliser un travail plus précis et un résultat optimal.
Ainsi, la FUE revient à un procédé d’extraction des follicules pileux d’une zone où le cheveu est vraiment résistant. Après la ponction des greffons un par un, ils sont incorporés sur les parties receveuses du cuir chevelu.
Quelle est la durée de vie d’une greffe de cheveux ?
Comme cité précédemment, le processus de greffe de cheveux nécessite du temps. Les cheveux implantés reprendront leur cycle de croissance normal entre 3 et 6 mois après l’opération de greffe. C’est seulement à ce moment-là qu’ils commencent à avoir une durée de vie identique aux cheveux naturels présents dans la zone donneuse.
Afin de bien assimiler le phénomène, il faudrait comprendre le principe de la transplantation capillaire.
Dans le but de retrouver une densité de cheveux normale dans les zones dégarnies souffrant de calvitie, des cheveux sont prélevés depuis une zone donneuse, généralement située à l’arrière du crâne. Les cheveux présents sur cette zone ne sont pas soumis à l’action d’un androgène, la dihydrotestérone. Il s’agit d’une hormone qui joue un rôle essentiel dans la chute des cheveux puisqu’elle accélère le cycle capillaire.
Chaque cheveux, unité folliculaire ou greffon suit au cours de sa vie un cycle capillaire qui lui est propre et qui se constitue des trois phases suivantes :
Une phase de croissance qui dure de 2 à 3 ans appelée anagène.
Une phase de repos qui dure quelques semaines dite Catagène.
Une phase de mort qui dure quelques semaines appelée Télogène.
Pour chaque unité folliculaire, le nombre de cycles vécus n’est pas infini et va progressivement s’épuiser. Ainsi, en suivant un cours normal, l’épuisement des unités folliculaires se fera en fin de vie.
Lorsque le patient souffre d’alopécie androgénétique, l’hormone va accélérer la durée du cycle capillaire et ce dans les zones frontales du cuir chevelu. Les unités folliculaires vont s’épuiser avec une cadence rapide pour laisser apparaître une calvitie précoce.
Pour améliorer la qualité des cheveux, leur redonner un bel aspect naturel et densifier les zones dégarnies, le praticien procède à un prélèvement des greffons depuis la zone arrière du crâne appelée la couronne.
Le choix de cette zone n’est pas anodin car les unités folliculaires de cette zone ne possèdent pas de récepteur hormonal à la dihydrotestostérone, ce qui fait que leurs cycles suivent une évolution normale.
Ainsi, les cheveux transplantés ne tomberont pas de manière précoce. Ils vont par conséquent avoir la même durée de vie que les cheveux de la zone donneuse. Ils vont se renouveler durant toute la vie du patient. A noter toutefois que 10 % des cheveux d’une personne tombent naturellement à partir de 50 ans.